À partir du 1er mai, la politique concernant les contrôles d'alcool connaîtra un changement important. Il ne sera plus demandé aux conducteurs d’attendre 15 minutes avant de passer un alcootest. Cette période d'attente visait autrefois à réduire l'effet de « l'alcool buccal » - l'alcool résiduel qui peut encore être présent dans la bouche peu de temps après avoir bu, ce qui peut affecter les résultats des alcootests. Selon le SPF Mobilité, les appareils les plus récents sont désormais capables de détecter et de neutraliser automatiquement l'alcool buccal, éliminant ainsi tout délai d'attente. A partir de juillet, le volume minimum d'air expiré sera également réduit de 1,9 à 1,2 litre. L'objectif est de réduire le nombre de fois où la police doit appeler un médecin pour effectuer une prise de sang, notamment lorsque le volume minimum n'est pas atteint. Ces mesures visent à accroître l'efficacité des alcootests, permettant à la police d'effectuer davantage de contrôles dans le même laps de temps. Cela contribuera non seulement à accroître la sécurité routière, mais également à une approche plus efficace des risques liés à l'alcool sur la route.
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